Ce troisième article consacré aux résultats du sondage Ifop pour S4S Payroll Management s’intéresse à la manière dont les entreprises appréhendent leur relation avec l’Urssaf. Si la grande majorité des décideurs affichent une grande confiance dans leur niveau de préparation, les chiffres révèlent des fragilités persistantes, tant dans l’organisation de la fonction paie que dans la qualité du dialogue avec l’administration.

Une confiance élevée, mais qui ne résiste pas à l’épreuve des faits

Selon l’étude, 92% des décideurs en charge de la paie se disent bien préparés à un contrôle Urssaf. Un chiffre impressionnant, mais qui contraste avec une autre réalité : sept contrôles Urssaf sur dix donnent lieu à un redressement. Plus frappant encore, ce sont les dirigeants les plus éloignés de l’opérationnel qui se disent les mieux préparés, alors que les responsables paie se montrent nettement plus prudents. « Ceux qui sont confrontés à la complexité du quotidien savent que le risque zéro n’existe pas. La direction peut croire que tout est sous contrôle, mais la réalité est souvent plus nuancée », souligne Anthony Catanese, président de S4S Payroll Management.

Une veille sociale bien intégrée, mais pas toujours suffisante

Le sondage révèle aussi que 96 % des entreprises déclarent effectuer une veille sur les évolutions réglementaires, via des outils internes ou des conseils extérieurs. Ce réflexe est désormais largement installé. Mais la question reste entière : cette veille est-elle suffisante pour garantir l’absence d’erreurs ? Dans un environnement aussi mouvant, comprendre un changement ne suffit pas toujours à l’appliquer correctement. « La difficulté ne vient pas seulement de l’accès à l’information ou de de l’identification des modifications, mais de leur traduction sur le bulletin paie. C’est là que les erreurs se glissent, malgré les bonnes intentions », rappelle Anthony Catanese.

Internaliser la paie rassure, mais n’élimine pas le risque

Une entreprise sur deux gère encore sa paie en interne, tandis que 8 % seulement l’externalisent totalement. Le paradoxe, c’est que ceux qui ont externalisé sont plus nombreux à craindre les erreurs. Plus la paie est internalisée, plus les équipes se sentent en maîtrise. « Externaliser ne veut pas dire se décharger. Le baromètre démontre qu’il peut être primordial de rester acteur du processus, sinon on perd en confiance et en vigilance », commente Anthony Catanese.

Une relation Urssaf encore trop formelle

Enfin, le dialogue avec l’Urssaf reste marqué par la distance. Si 65 % des répondants jugent les échanges corrects mais formels, seuls 24 % les estiment vraiment fluides et constructifs. L’ambition affichée par l’Urssaf de devenir un acteur de conseil reste encore loin d’être une réalité perçue.

Sécuriser la paie, une responsabilité partagée

L’enquête le confirme : la paie reste une zone de vulnérabilité pour les entreprises. Pour renforcer la conformité, il ne suffit pas de suivre la règle, il faut aussi être capable de l’appliquer avec rigueur, dans un système encore trop complexe. Cela suppose une meilleure articulation entre direction, opérationnels, prestataires et administration.

Ce que révèle le baromètre S4S-Ifop, c’est qu’en matière de paie, la confiance ne suffit plus : il faut des méthodes, des outils, et un accompagnement à la hauteur des enjeux. Les salariés attendent de la lisibilité, les responsables paie ont besoin de soutien, et les dirigeants doivent pouvoir s’appuyer sur des partenaires capables de sécuriser chaque étape du processus. Chez S4S Payroll Management, nous sommes convaincus qu’une paie bien faite, c’est une paie comprise, fiable et conforme. C’est aussi un levier de performance et de confiance au sein de l’entreprise. Plus que jamais, nous aidons nos clients à transformer la complexité sociale en clarté opérationnelle.

Télécharger le baromètre